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Publié le 10 décembre 2018 | Mis à jour le 10 décembre 2018

VMMTSS

Impact du microbiote vaginal sur le développement du syndrome de choc toxique staphylococcique d’origine menstruelle

Co-porteurs : Gérard Lina (CIRI) et Claire Prigent-Combaret (EM)

Le syndrome du choc toxique menstruel est une maladie infectieuse rare et aiguë (10 cas/an en France), potentiellement létale, provoquée par une toxine bactérienne, appelée TSST-1, qui pénètre dans la circulation sanguine à la suite d'une infection par Staphylococcus aureus ou staphylocoque doré. Ce choc particulier survient en cas de colonisation vaginale lors du port prolongé de tampons pendant les menstrues.
20% des femmes seraient porteuses de staphylocoques dans le vagin. Or, la grande rareté de cette pathologie contraste avec la fréquence du portage des agents infectieux et fait évoquer des interactions complexes entre l’agent, les communautés infectieuses environnantes et les défenses de l’hôte.
Les objectifs du projet VMMTSS sont :
- l’identification des réseaux de déterminants génétiques qui caractérisent les clones S. aureus producteurs de la toxine TSST-1 qui sont responsables du choc toxique menstruel (séquençage de souches TSST-1 ayant causé ou non un choc toxique)
- la détermination du rôle du microbiote et de sa composition dans la survenue ou pas de la maladie chez les femmes porteuses de clones producteurs de TSST-1
- la détermination des populations à risque du syndrome du choc toxique à partir de l'analyse de la composition taxonomique du microbiote vaginal, la composition du fluide vaginal, la production de toxine vaginale et la réponse immunitaire de l’hôte.

Co-porteurs : Gérard Lina, équipe "Pathogenèse des infections à staphylocoques" du CIRI et Claire Prigent-Combaret, équipe "Rhizosphère" du EM.
Collaborateurs: Jean Thioulouse, équipe "Bioinformatique et Génomique Evolutive" du LBBE.
Durée du projet : 3 ans
Financement :
bourse de thèse et coûts de fonctionnement
Doctorante : Isaline Jacquemond