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Publié le 8 août 2018 | Mis à jour le 11 décembre 2018
METINBAT
Eco-épidémiologie des maladies infectieuses chez les chauves-souris
Coordinateur : Patrice André (CIRI) - Partenaires Ecofect : Dominique Pontier (LBBE) , François-Loïc Cosset (CIRI), Lucie Etienne (CIRI), Anja Böckmann (MMSB), Laurent Guéguen (LBBE)
Les maladies infectieuses émergentes représentent une menace majeure pour la santé publique, la biodiversité et la stabilité économique des pays. Les animaux, en particulier ceux de la faune sauvage, sont les sources les plus probables de transmission des maladies infectieuses émergentes menaçant les populations humaines, avec plus de 70% des infections causées par des agents pathogènes zoonotiques.
Il y a un intérêt croissant pour les chauves-souris, l'un des plus diverses et plus anciens ordres de mammifères, en tant que source importante de maladies zoonotiques. Les chauves-souris hébergent plus de virus (zoonotiques) par espèce que toute autre espèce de mammifères et, dans de nombreux cas, les virus portés par les chauves-souris ne semblent pas avoir un impact majeur sur leur santé. Ainsi, de nombreux aspects des interactions entre les chauves-souris et leurs virus restent encore un mystère.
Les réponses immunologiques de base sont partagées entre tous les mammifères. Elles pourraient à la fois restreindre la pathogénicité et les barrières inter-espèces entre les espèces de chauves-souris, ainsi qu’entre les chauves-souris et les primates. De plus, certaines histoires de vie spécifiques aux chauves-souris (par ex., une longue durée de vie compte tenu de la petite taille, installation de nombreuses espèces sur même site), caractéristiques physiologiques (par ex., métabolisme élevé lors des comportements de fuite) et immunologiques peuvent expliquer la diversité des agents pathogènes associés à cet ordre de mammifères.
Les hépadnavirus sont des agents pathogènes anciens qui pourraient avoir évolué d’abord chez les chauves-souris – en montrant une forte diversité dans ce groupe - avant de se propager à d’autres groupes taxonomiques, dont l’homme. Le virus de l'hépatite B (VHB) est un modèle de virus qui s’est spécialisé pour échapper à la réponse immunitaire de l’hôte et pervertir son métabolisme; deux caractéristiques qui pourraient contribuer à l’établissement d’une infection chronique.
Une meilleure compréhension du virus VHB, de l’histoire naturelle des virus VHB-like et de leur coévolution au sein de leurs hôtes naturels, présente un intérêt majeur non seulement pour la virologie fondamentale, mais également pour mieux appréhender les fonctions immunitaires de l'hôte et les voies métaboliques essentielles dans la biologie du virus.
Le projet METINBAT vise à (i) déterminer l’évolution et la diversité des gènes antiviraux de chauve-souris afin de découvrir les conflits génétiques potentiels avec d’autres virus pathogènes et l'impact de différentes modes de vie; (ii) relier cette diversité aux déterminants structurels permettant l’entrée cellulaire du VHB et comprendre comment les variations entre espèces pourraient avoir un impact sur la transmission inter-espèces ; (iii) comprendre les interactions entre l’infection par hépadnavirus et le métabolisme en étudiant l’impact des facteurs nucléaires métaboliques de l’hôte sur les régions génomiques régulatrices.
Coordinateur : Patrice André, équipe "Biologie cellulaire des infections virales" du CIRI.
Il y a un intérêt croissant pour les chauves-souris, l'un des plus diverses et plus anciens ordres de mammifères, en tant que source importante de maladies zoonotiques. Les chauves-souris hébergent plus de virus (zoonotiques) par espèce que toute autre espèce de mammifères et, dans de nombreux cas, les virus portés par les chauves-souris ne semblent pas avoir un impact majeur sur leur santé. Ainsi, de nombreux aspects des interactions entre les chauves-souris et leurs virus restent encore un mystère.
Les réponses immunologiques de base sont partagées entre tous les mammifères. Elles pourraient à la fois restreindre la pathogénicité et les barrières inter-espèces entre les espèces de chauves-souris, ainsi qu’entre les chauves-souris et les primates. De plus, certaines histoires de vie spécifiques aux chauves-souris (par ex., une longue durée de vie compte tenu de la petite taille, installation de nombreuses espèces sur même site), caractéristiques physiologiques (par ex., métabolisme élevé lors des comportements de fuite) et immunologiques peuvent expliquer la diversité des agents pathogènes associés à cet ordre de mammifères.
Les hépadnavirus sont des agents pathogènes anciens qui pourraient avoir évolué d’abord chez les chauves-souris – en montrant une forte diversité dans ce groupe - avant de se propager à d’autres groupes taxonomiques, dont l’homme. Le virus de l'hépatite B (VHB) est un modèle de virus qui s’est spécialisé pour échapper à la réponse immunitaire de l’hôte et pervertir son métabolisme; deux caractéristiques qui pourraient contribuer à l’établissement d’une infection chronique.
Une meilleure compréhension du virus VHB, de l’histoire naturelle des virus VHB-like et de leur coévolution au sein de leurs hôtes naturels, présente un intérêt majeur non seulement pour la virologie fondamentale, mais également pour mieux appréhender les fonctions immunitaires de l'hôte et les voies métaboliques essentielles dans la biologie du virus.
Le projet METINBAT vise à (i) déterminer l’évolution et la diversité des gènes antiviraux de chauve-souris afin de découvrir les conflits génétiques potentiels avec d’autres virus pathogènes et l'impact de différentes modes de vie; (ii) relier cette diversité aux déterminants structurels permettant l’entrée cellulaire du VHB et comprendre comment les variations entre espèces pourraient avoir un impact sur la transmission inter-espèces ; (iii) comprendre les interactions entre l’infection par hépadnavirus et le métabolisme en étudiant l’impact des facteurs nucléaires métaboliques de l’hôte sur les régions génomiques régulatrices.
Coordinateur : Patrice André, équipe "Biologie cellulaire des infections virales" du CIRI.
Partenaires Ecofect : Dominique Pontier, équipe "Ecoépidémiologie Evolutionniste" du LBBE, François-Loïc Cosset, équipe "Virus Enveloppés, Vecteurs et Immunothérapie" du CIRI, Lucie Etienne, équipe "Interaction Hôte-Pathogène lors de l’Infection Lentivirale" du CIRI, Anja Böckmann, équipe "Protein Solid State NMR" du MMSB, et Laurent Guéguen, équipe "Bioinformatique, Phylogénie et Génomique Evolutive" du LBBE.
Durée du projet : 3 ans
Financement : bourses de doctorants/postdoctorants et coûts de fonctionnement
Doctorants : Karim Mouzannar, Camille Ménard
Post doctorants : Stéphanie Jacquet, Marie Dujardin
Financement : bourses de doctorants/postdoctorants et coûts de fonctionnement
Doctorants : Karim Mouzannar, Camille Ménard
Post doctorants : Stéphanie Jacquet, Marie Dujardin