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Covid-19 : Repositionner des médicaments pour accélérer la mise à disposition de traitements
Le 11 avril 2020
Les recherches sur le repositionnement des médicaments menées par le laboratoire Virpath dirigé par Bruno Lina et Manuel Rosa-Calatrava au Centre international de recherche en infectiologie (CIRI) à Lyon font partie des projets retenus par le consortium REACTing comme piste pour lutter contre le Covid-19.
Le laboratoire Virpath, dirigé par Bruno Lina et Manuel Rosa-Calatrava au CIRI, mise sur le repositionnement de médicaments pour trouver rapidement de nouveaux traitements contre les maladies infectieuses. Cette stratégie pourrait s’avérer payante dans la lutte contre le Covid-19.
Les recherches sur le repositionnement des médicaments menées par le laboratoire Virpath dirigé dirigé par Bruno Lina et Manuel Rosa-Calatrava au CIRI à Lyon fait partie des projets retenus par le consortium REACTing (REsearch and ACTion targeting emerging infectious diseases) comme piste pour lutter contre le Covid-19.
Repositionner des médicaments, c’est essayé de trouver dans les produits déjà commercialisés, un médicament efficace pour une autre indication thérapeutique, contre un autre pathogène. Ceci offre un énorme gain de temps dans la mise en place de thérapeutique, les tests de toxicité ayant été déjà fait sur ces produits.
Dès janvier et à partir des premiers échantillons récoltés sur des patients français, le laboratoire Virpath du LabEx Ecofect a axé ses recherches sur une thérapeutique par repositionnement contre le Covid-19. En effet, cette équipe a déjà montré l’intérêt d’une telle stratégie lors de l’épidémie H1N1 en 2009.
Sur cette image, on découvre des coronavirus responsables de la maladie Covid-19. Il s'agit des toutes premières images du virus SARS-CoV-2 isolé à partir des premiers patients pris en charge à l'Hôpital Bichat Claude-Bernard (AP-HP) en janvier 2020. Les virus sont accrochés à des cellules épithéliales au niveau des cils du pôle apical (pôle de la cellule tourné vers le milieu extracellulaire). Crédits photos : Manuel Rosa-Calatrava, Inserm ; Olivier Terrier, CNRS ; Andrés Pizzorno, Signia Therapeutics ; Elisabeth Errazuriz-Cerda UCBL1 CIQLE. VirPath (Centre international de recherche en infectiologie Unité Inserm 1111 - UMR 5308 CNRS - ENS Lyon - UCBL1). Colorisée par Noa Rosa C.
Leur stratégie s’appuie sur le fait que chaque molécule chimique peut avoir en moyenne 6 à 13 cibles cellulaires différentes (ce qui explique certains effets secondaires des médicaments). Il est donc nécessaire d’étudier l’expression des gènes de nos cellules (transcriptome) lors de la présence de SARS-CoV-2 afin de déterminer les bouleversements causés par l’infection et d’ainsi caractériser une cible potentielle.
À partir de l’identification de cette cible cellulaire, des molécules chimiques, issues de bases de données, seront testées en laboratoire afin d’établir si elles induisent un état cellulaire défavorable au virus et ainsi combattent l’infection. Ce laboratoire étudie actuellement plusieurs pistes pour lutter conte le Covid-19.
Accès au communiqué de presse de l'Inserm
Repositionner des médicaments, c’est essayé de trouver dans les produits déjà commercialisés, un médicament efficace pour une autre indication thérapeutique, contre un autre pathogène. Ceci offre un énorme gain de temps dans la mise en place de thérapeutique, les tests de toxicité ayant été déjà fait sur ces produits.
Dès janvier et à partir des premiers échantillons récoltés sur des patients français, le laboratoire Virpath du LabEx Ecofect a axé ses recherches sur une thérapeutique par repositionnement contre le Covid-19. En effet, cette équipe a déjà montré l’intérêt d’une telle stratégie lors de l’épidémie H1N1 en 2009.
Sur cette image, on découvre des coronavirus responsables de la maladie Covid-19. Il s'agit des toutes premières images du virus SARS-CoV-2 isolé à partir des premiers patients pris en charge à l'Hôpital Bichat Claude-Bernard (AP-HP) en janvier 2020. Les virus sont accrochés à des cellules épithéliales au niveau des cils du pôle apical (pôle de la cellule tourné vers le milieu extracellulaire). Crédits photos : Manuel Rosa-Calatrava, Inserm ; Olivier Terrier, CNRS ; Andrés Pizzorno, Signia Therapeutics ; Elisabeth Errazuriz-Cerda UCBL1 CIQLE. VirPath (Centre international de recherche en infectiologie Unité Inserm 1111 - UMR 5308 CNRS - ENS Lyon - UCBL1). Colorisée par Noa Rosa C.
Leur stratégie s’appuie sur le fait que chaque molécule chimique peut avoir en moyenne 6 à 13 cibles cellulaires différentes (ce qui explique certains effets secondaires des médicaments). Il est donc nécessaire d’étudier l’expression des gènes de nos cellules (transcriptome) lors de la présence de SARS-CoV-2 afin de déterminer les bouleversements causés par l’infection et d’ainsi caractériser une cible potentielle.
À partir de l’identification de cette cible cellulaire, des molécules chimiques, issues de bases de données, seront testées en laboratoire afin d’établir si elles induisent un état cellulaire défavorable au virus et ainsi combattent l’infection. Ce laboratoire étudie actuellement plusieurs pistes pour lutter conte le Covid-19.
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Le consortium REACTing (REsearch and ACTion targeting emerging infectious diseases) est un regroupement multidisciplinaire français d’équipes et laboratoires d’excellence afin de préparer et coordonner la recherche pour faire face aux crises sanitaires liées aux maladies infectieuses émergentes. Ce consortium a été créé en 2014 sous l'impulsion de Inserm et d’Aviesan (Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé).
En savoir plus : ICI